Des transitions réussies
- L’envie réelle de changer de métier apparait comme la première motivation pour les salariés (à 93 %). Mais la reconversion peut également être envisagée pour sécuriser un parcours professionnel, face notamment à un risque de perte d’emploi (52 % des bénéficiaires).
- Dans leur nouveau poste, 83 % d’entre eux affirment que leurs nouvelles conditions de travail sont meilleures ou bien meilleures qu’avant. !(Source : Observatoire des Transitions Professionnelles - Enquête nationale 2021 sur les salariés ayant suivi un dispositif Projet de Transition Professionnelle).

Transition-reconversion professionnelle
Les Français sont partants !
Dynamiser son parcours, redonner du sens à son travail, découvrir un nouveau métier, monter son propre business... les raisons qui orientent les Français vers le changement professionnel se sont multipliées avec la crise sanitaire. Mais la transition peut également s’effectuer au sein de son entreprise avec des avantages conséquents : compétences mieux reconnues, responsabilités augmentées, intérêt du nouveau poste de travail, augmentation de salaire...
Heureusement, changer d’orientation professionnelle est aujourd’hui beaucoup plus facile que par le passé. Et c’est tant mieux pour la génération Y qui y aspire plus que tout !
Avant de faire le grand saut, beaucoup ont cependant peur de se tromper. Et c’est pourquoi, entre ceux qui souhaiteraient changer d’activité professionnelle et ceux qui franchissent réellement le pas, le pourcentage est bien plus faible. Le projet doit vraiment être mûri. Mais sachez que la reconversion professionnelle peut se faire à 30 comme à 50 ans !
Donner du sens à son travail
Les cadres fuient de plus en plus l’Île-de-France, même si cela implique de renoncer à de belles opportunités professionnelles. Même les surdiplômés, qui ont consacré pourtant de longues années à leurs études pour arriver à une réussite professionnelle, ne rêvent plus forcément de devenir un grand patron. Faire une belle carrière au sein d’un grand groupe n’est plus aussi motivant, en dépit du salaire : cela manque cruellement de sens. Alors que dans une PME, et encore plus dans sa propre entreprise, un sentiment d’utilité se dégage nécessairement.
Également un partage de valeurs, dont l’importance prend aujourd’hui de l’ampleur, notamment au niveau du développement durable. Certains découvrent les joies du travail manuel, de la création artistique : boulanger, ébéniste, gîte rural... la profonde reconversion professionnelle opérée doit cependant être bien préparée.
Dans tous les cas, il est essentiel de prendre le temps de la réflexion, de faire un point de la situation, de vos aptitudes ainsi que de vos motivations.
Bilan de compétences et coaching
Pour une reconversion professionnelle classique, une réflexion est nécessaire sur les secteurs dans lesquels vous souhaitez travailler, tout en s’assurant qu’ils recrutent. Il s’agira d’abord d’effectuer un bilan de compétences pour déterminer si vous avez les capacités nécessaires pour vous diriger vers ce nouveau métier. Un test d’orientation permettra d’aiguiller votre choix.
Ensuite il faudra bien choisir votre formation. Pouvoir la suivre en continuant votre travail actuel est naturellement préférable, que ce soit en cours du soir ou en e-learning.
Mais il est également possible de demander un congé avec maintien de la rémunération pour des formations certifiantes qui seraient éligibles au CPF (Compte Personnel de Formation) dans le cadre d’un PTP - Projet de Transition Professionnelle (dispositif qui remplace l’ancien CIF - Congé Individuel de Formation), ou de se former pendant votre temps de travail.
Par ailleurs, en cas de cessation de votre travail actuel, Pôle Emploi peut alors vous financer dans le cadre des aides en place à la reconversion professionnelle ou à la création d’entreprise.
Un coach vous accompagnera aussi efficacement pour définir ce qui ne vous convient pas actuellement dans votre vie professionnelle et personnelle et à quoi vous aspirez exactement, indépendamment de votre héritage familial ou bien social. Il pourra vous aider à mieux vous connaître, à faire des choix et à vous affirmer.
Les transitions dans les entreprises
Dans une situation économique difficile, les entreprises font tout pour mobiliser leurs talents. La mobilité professionnelle interne représente des atouts pour l’employeur comme pour l’employé. Ce dernier acquiert de nouvelles compétences et découvre de nouveaux postes, ce qui favorise la motivation, tandis que sa société gère ainsi efficacement ses talents, limitant les recrutements externes. L’entreprise travaille ainsi avec des collaborateurs plus expérimentés, capables de s’adapter en fonction du contexte.
Plus de motivation, donc plus d’efficacité et de productivité... la mobilité en entreprise peut s’avérer un véritable levier de compétitivité. Des cabinets de conseil ou de formation accompagneront les sociétés dans cette démarche.
Et si la société est obligée d’envisager un plan de sauvegarde de l’emploi ou des licenciements économiques, une solution lui est offerte depuis janvier 2021. Un nouveau dispositif de reconversion professionnelle est proposé aux entreprises en mutation ou en restructuration pour permettre à leurs salariés dont l’emploi est menacé de se reconvertir dans un métier porteur. Financé dans le cadre de France Relance, Transitions Collectives (TransCo) favorise ainsi la mobilité professionnelle entre les différents secteurs d’activité mais également répond aux besoins en recrutement dans les territoires.
L’indépendance de l’entreprenariat
Devenir son propre patron représente une tâche de grande ampleur. Il est essentiel de se faire accompagner par des structures spécia-lisées dans la création d’entreprise qui vous aideront dans vos démarches : l’Anvar, les Chambres de commerce (qui proposent par exemple une demi-journée d’information sur le processus de création d’entreprise, suivie éventuellement d’un stage de formation), l’APCE (l’Agence pour la création d’entreprise), la BPI France (pour une création d’entreprise innovante), ou encore des conseils en création d’entreprise, des avocats d’affaires ou des expert-comptables.
Solide étude de marché, assise financière, plan marketing chiffré, business plan... le projet doit être bien pensé et les aléas maîtrisés, bien que les imprévus soient obligatoirement nombreux. Il est essentiel aussi de s’entourer des bonnes personnes et de considérer que la grande majorité de votre temps sera consacré à votre travail, au moins au cours des premières années.
Depuis la création du statut d’auto entrepreneur, l’essor des immatriculations se poursuit. Devenir indépendant peut aussi passer par une concession, une franchise : un moyen plus simple que de monter sa propre entreprise puisque l’accompagnement accordé par le franchiseur est global (au niveau logiciel de gestion, marketing, etc.).
Le franchisé bénéficie de plus du renom de la marque sur le marché et peut être aidé au démarrage, notamment pour ses démarches auprès des banques.
Partir ailleurs...
Opter pour l’expatriation représente un pas encore plus grand à franchir !
Environ 250 000 Français ont créé leur entreprise à l’étranger, un chiffre en constante augmentation. Pour les entrepreneurs, la première motivation réside dans la recherche d’un environnement plus favorable au développement de leur activité. Diverses raisons entrent en ligne de compte comme la crise, le taux de chômage, la fiscalité.
Cette démarche nécessite, bien évidemment, de posséder une parfaite maîtrise de la langue locale, mais aussi d’avoir une connaissance pointue du pays, du marché, de la culture, des habitudes de consommation, de la législation économique et sociale et des perspectives d’avenir...
N’oubliez pas cependant que, si vous voyez des facilités et des avantages financiers locaux, il peut y avoir quelques inconvénients pour vous (assurance maladie, retraite...). A vous de mettre l’ensemble en balance !