Forte de ses 50 ans de carrière dans le monde industriel, Dominique Bellos accompagne les individus et les entreprises à se révéler. Elle est aujourd’hui réputée pour son approche audacieuse et concrète, axée sur la réussite par la valorisation de l’Humain. Entretien.

Pouvez-vous retracer votre carrière en quelques mots ?
Dominique Bellos : J’ai réalisé toute ma carrière dans le monde très masculin et technique de l’industrie. Après avoir passé 25 ans au sein de PME, je suis recrutée en 1997 par Hutchinson (filiale du groupe TOTAL) en tant que directrice commerciale. En 2008, je suis promue DRH et deviens à ce titre la première femme à intégrer le comité de direction de l’entreprise. En 2016, je prends la direction de l’École de management d’Hutchinson, jusqu’à mon départ à la retraite en 2019. C’est en 2020 que je décide de créer mon cabinet de conseils RH.

Quelle est la raison d’être de Dominique Bellos Consulting ?
Dominique Bellos : Mon cabinet de conseil est né d’un constat au terme de ma carrière : seule l’audace d’être soi permet de réaliser la carrière qui nous ressemble ; c’est le cœur de résonance de mon travail, qui repose sur une démarche concrète, celle d’accompagner à la quête de soi, au déploiement de l’authenticité.
Mes services s’adressent aux entreprises qui recherchent la différenciation, et aux individus, tout particulièrement les femmes, qui aspirent à une carrière qui leur ressemble.

Parlez-nous de vos méthodes…
Dominique Bellos : Ma principale méthode repose sur le fait de ne pas en avoir. Mon approche, basée sur l’art du questionnement et une grande expertise relationnelle, est entièrement axée sur la singularité de l’individu et de l’entreprise ; selon le besoin, elle prend différentes formes (formation, mentoring, conférences, ateliers...). Je ne lâche rien tant que nous n’avons pas atteint l’objectif fixé. Je suis avant tout une femme de résultat.

Si vous aviez en face de vous une femme qui doute de son avenir professionnel, quels conseils pourriez-vous lui donner ?
Dominique Bellos : Je lui conseillerais de prendre le temps de redécouvrir qui elle est. Ensuite, je l’inviterais à oser se donner la chance de devenir ce qu’elle veut être, s’efforcer de lever les freins personnels ; et enfin, à travailler sa confiance en soi.
C’est tout l’objet de mon travail, et également le sujet de mon ouvrage « Il était une fois une femme dans l’industrie. ». Lorsque l’on ne trouve pas d’issue, se faire accompagner est un vrai atout. C’est un investissement sur soi.